Si vous voulez apprendre le référencement naturel et que vous avez 16 minutes devant vous, cet article vous donnera sans aucun doute de bonnes pistes à suivre.
Si vous êtes ici, c’est que vous avez entendu parler de référencement naturel il y a peu. Vous avez sûrement un site que vous voulez faire connaitre et qui, potentiellement, devrait vous rapporter de l’argent dans les mois ou années à venir.
Je ne vais donc pas vous refaire une définition complète du SEO. Savoir que c’est la façon naturelle de positionner son site dans les résultats de Google, c’est bien assez comme rappel.
Parce qu’on peut toujours s’essayer aux publicités payantes sur les reseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter, etc… mais les règles changent tellement souvent que ça finit par vous coûter la peau des fesses comme on dit par chez moi. Vous cherchez donc une solution à long terme qui vous garantira quelque chose de stable.
Ce que permet le référencement quand on ne fait pas de bêtises avec son site web. Parce que les algorithme de recherche évoluent sans cesse et que certaines pratiques qui faisaient fureur en 2010 sont aujourd’hui les raisons pour lesquelles certains sites ont disparu des radars. Le règles changent aussi et vous devez les respecter… ou presque.
Je suis loin d’être tout blanc et ce qui m’a passionné en premier lieu dans le monde du référencement, c’est justement le fait qu’on puisse contourner des règles établies par Google.
Si vous croisez des séniors du référencement qui me connaissent, vous comprendrez vite que j’ai fais ma réputation plutôt du côté obscur de la force: le black hat !
Coder, créer des bots, tester des trucs, manipuler des webmasters, etc… c’était un peu mon dada il y a quelques années. Savoir jusqu’où on peut aller en dérogeant les règles, c’est un jeu qui m’amusait beaucoup. Il existe encore aujourd’hui certains leviers pour déroger à certaines règles imposées par Google, mais je garde ça pour les abonnés de ma newsletter. Ici on va rester clean.
Pendant que j’y suis, vous allez remarquer que je ne vais parler que du moteur de recherche Google dans ce guide. C’est pour ne pas vous perdre en cours de route avec d’autres spécificités. C’est aussi parce que Google est aujourd’hui le moteur de recherche le plus utilisé. Et ce n’est pas demain qu’il sera détrôné.
Prêt à apprendre les bases pour positionner votre site ?
Je vais tenter de procéder dans l’ordre, étape par étape, pour que vous puissiez agir en même temps et peut-être mettre en place quelques trucs tout de suite sur votre site web.
Sommaire
- 1. Définir l’objectif de votre site pour optimiser son référencement naturel
- 2. Définir sa stratégie de contenu
- 3. Le site internet en lui-même pour le référencement
- 4. Recherche de mots clés et intentions de recherche
- 5. Comment faire un bon contenu pour le référencement d’un site
- 6. Le Netlinking, indispensable pour le référencement naturel
- Prestations du site:
1. Définir l’objectif de votre site pour optimiser son référencement naturel
Un site web, ça ne se monte pas comme ça du jour au lendemain en se disant “tiens je vais monter un site pour vendre X ou Y”. Non, parce qu’en faisant ça, vous allez rejoindre les 95% de sites web identique au votre qui n’ont aucune chance de succès à long terme.
Avant même de monter votre site, vous devez connaitre parfaitement votre client idéal et son parcours pour atteindre un objectif principal (achat de produit pour un e-commerce ou demande de devis pour une prestation de service).
Quand vous savez exactement ce que vous voulez que votre visiteur fasse sur votre site c’est beaucoup plus simple de préparer le terrain et lui fournir exactement ce qu’il va rechercher en venant chez vous plutôt que chez le concurrent.
Alors pourquoi c’est indispensable pour le référencement naturel ? Parce que Google n’a qu’un objectif: apporter des réponses à ses utilisateurs.
Par exemple, le référencement d’un site e-commerce qui vend des vêtements pour homme n’est pas le même référencement qu’un site qui explique comment porter ces vêtements pour homme.
Dans le premier cas, on va s’appuyer sur des termes de recherche en rapport avec la vente et les marques ou type de vêtement (ex: vente chemise hommes, chemise homme col mao, boutique pour homme Paris, polo lacoste, etc…)
Dans le second, on va se focaliser principalement sur les tutos mode (ex: comment cirer ses chaussures en cuir, que mettre avec un polo, comment repasser une chemise, comment nouer une cravate, etc…)
Les champs lexicaux utiles pour le référencement sont totalement différents. C’est pourtant ce qui va déterminer toute votre stratégie de référencement.
Ce site est un exemple: je ne vais pas vous proposer de faire le référencement de votre site moi-même. J’ai déjà donné et je préfère de loin positionner mes sites que ceux de clients qui peuvent parfois être c _ _.
En revanche, je peux vous vendre sur ce site toute une formation sur le référencement naturel. Et même venir vous coacher quelques jours pour vous mettre sur les rails. Mon contenu va donc tourner autour de la formation, du coaching et des astuces de référencement. Partager mes connaissances aujourd’hui est plus dans mes cordes que de “faire à la place de …”
Prenez donc le temps de définir les objectifs de votre site internet. Posez-vous ces quelques questions:
- Mon site va t-il vendre des produits ?
- Va t-il donner des conseils ?
- Qui est mon client idéal ?
- Quel âge à t-il ?
- Où habite t-il (utile pour le référencement local) ?
- Pourquoi viendrait-il sur mon site plutôt que celui du concurrent ?
- Que va t-il taper sur Google pour me trouver ?
- etc…
A partir de ce moment-là, vous pouvez commencer à réflechir à une stratégie de contenu efficace. Aujourd’hui, on parle de cocon sémantique ou de cornerstone content (pierre angulaire de contenu).
2. Définir sa stratégie de contenu
Quand votre site est lancé, vous n’avez qu’une envie: avoir des visiteurs. Alors bien souvent, on se met à rédiger des trucs dans tous les sens dans l’espoir de récupérer un maximum de trafic. C’est une fausse bonne idée pour deux raisons:
La première, c’est que du trafic ne signifie pas spécialement des ventes.
La seconde, c’est que Google peaufine de plus en plus son algorithme et donc évite les contenus infondés pour certains sites web. Un tutoriel sur le repassage d’une chemise va encore passé si vous venez effectivement des chemises. En revanche, aujourd’hui, passer des heures à faire un article sur “l’art et la manière de nouer une cravate en 12 techniques” est parfaitement inutile si dans votre boutique on ne trouve que des nœuds papillon et pas de cravates.
Vous allez donc devoir suivre une méthodologie efficace pour référencer votre site.
Et pour ça, le Cornerstone content (pierre angulaire de contenu) est un bon point de départ.
Comment se référencer avec le Cornerstone Content
Le principe est des plus simple à comprendre. C’est tellement logique en terme de référencement et de pratique SEO qu’on oublie souvent ce genre de principe.
En fait, il s’agit de pages de contenu d’une extrême importance pour vos visiteurs.
En réflechissant à ce que vos visiteurs peuvent taper sur les moteurs de recherche, vous mettez de côté 3 à 5 expressions clés pour lesquelles vous allez rédiger votre meilleur contenu.
Ces pages, de plus de 2000 mots généralement, elles vont vous aider dans toutes votre stratégie de référencement.
- Si vous faites une campagne de netlinking, c’est vers ces pages que vous ferez vos liens.
- Vos sous-articles seront liés de près à ces pages référentes
- Vous trouverez plus facilement des idées de contenu sans pour autant vous éloigner de votre ligne éditoriale
- Ces pages vont drainer une grosse partie du trafic
- Ce sont généralement elles qui vendront (que ce soit un produit ou une prestation)
L’article que vous lisez en ce moment même est un contenu CornerStone. D’autres articles un peu plus ciblés sur certains sujets (le fichier robots.txt, le .htaccess, comment trouver des mots clés, etc…) lui font des liens pour optimiser son positionnement. Je mise sur le terme “apprendre le référencement naturel” qui a pas mal de recherche tous les mois sur Google. Et à la fin, l’objectif sera de vous inviter à vous inscrire à la newsletter où vous découvrirez des astuces en référencement plus ou moins borderline.
Arrivé ici, j’en suis déjà à plus de 1300 mots. Et c’est loin d’être terminé. On commence tout juste.
La stratégie est donc vite résumée:
- Faites 3 à 5 contenu cornerstone
- Faites des sous-contenu qui se référeront aux pages principales. Vous trouverez plus facile et utile de chercher des idées d’articles ciblés.
- Faites pointer des liens externes vers ces pages
- Mettez-les à jour de temps à autre pour les garder au top
- Proposez une action en bas de ces pages (achat d’un produit, inscription à une newsletter, etc…)
Une fois votre stratégie de contenu posée sur le papier, il faut tout mettre en place.
3. Le site internet en lui-même pour le référencement
On ne va pas tout de suite y songer. Pourtant, il y a des trucs à faire quand on fait un site et qui peuvent avoir des impacts sur le référencement. C’est parfois même de petits détails, mais en évitant quelques erreurs, on renforce notre positionnement.
Le nom de domaine
Un nom de domaine, c’est ce que vos visiteurs vont retenir. Pour eux, il faut que ce soit court et facile (ou amusant) à retenir.
Si vous avez développer votre propre marque, ça suffira largement pour vous faire une réputation sur le web. Inutile de faire un truc du genre: boutique-vetements-hommes.com … pratique qui est aujourd’hui pénalisée de toute façon.
Ce site porte juste mon nom. Mes autres sites sont des termes courts et efficace comme easylinks.fr, powerbody.fr, cosmopolite.fr etc… j’en ai pas mal.
Pour le référencement en revanche, il faut faire attention à deux/trois trucs.
Le premier truc à penser, c’est votre TLD. Votre site sera t-il un .com parce que vous êtes à l’international ? Sera t-il en .fr parce que vous ne travaillez qu’avec la France ?
Déjà là, vous devez faire attention à ce que vous faites dans le choix de votre extension de nom de domaine.
Il en existe des tas: .org, .net, .info, .io , etc…
La plupart ne servent pas vraiment à grand chose si ce n’est que les registars ont trouvé sympa de créer ces offres qui leur rapportent encore plus d’argent.
En revanche, certaines extensions ont de la valeur. Le .fr par exemple va vous localiser en France. Pour les moteurs de recherche comme Google, c’est un critère de positionnement géographique qui peut influencer par la suite votre référencement.
Un .io aurait tendance à se référencer si c’est un site sur le highteck et les solutions de services en mode Saas (Software as a service).
Il existe également les .paris il me semble si je ne dis pas de bêtise. Si vous exercez sur Paris, c’est peut-être intéressant de réserver le nom de domaine en plus du .fr pour en faire un site complémentaire au principal.
Bref. Ça se réflechit en amont.
Et bien entendu, n’allez pas chercher à économiser quelques euros sur le prix de votre nom de domaine en le prenant chez un registar étranger. Préférez-en un qui se trouve dans votre pays. C’est aussi un point important à considérer. En France, vous avez par exemple Gandi.net qui est très bien. C’est un détail qui peut faire une différence, souvenez-vous en.
L’hebergement a aussi un impact sur le référencement naturel
Je ne vais pas trop m’attarder sur ce point puisqu’il rejoint le point sur les noms de domaine que nous venons de voir. Préférez un hebergeur qui se trouve dans le pays où vous excercez. En France, on a OVH qui est sûrement le plus connu. Personnellement, je recommande O2SWITCH.
Je ne vais pas me lancer dans un comparatif. Mais si vous décidez de vous spécialiser en SEO, vous découvrirez les méthodes de compression, les caches serveurs, les installations multi-sites, les blogs en quelques clics, l’utilisation de différentes ip’s pour vos sites, etc. Vous voudrez savoir qui travaille à la sécurité de votre serveur et voudrez avoir l’occasion de les rencontrer lors d’événement autour du référencement. O2SWITCH colle à tout ça.
Choisissez donc bien votre hébergeur également.
Le choix d’un bon CMS (content management system) pour faciliter le référencement
Quand on monte un site web, il y a 2 types d’approches.
Les puristes vont tout monter de A à Z pour gérer le moindre changement sur leur site web. Ça peut être assez long, surtout si vous commencez a vouloir intégrer une boutique e-commerce avec toutes les sécurités que ça implique.
Et il y a les autres… qui ne veulent pas perdre trop de temps. Ceux-là (moi compris) cherche le meilleur truc pour avoir un site efficace rapidement.
Alors pour être un peu développeur, j’ai testé pas mal de systèmes. J’ai aussi tenté de créer mon propre système pour avoir un site ultra performant.
Mais au final, ça me demandait tellement de temps que j’en suis revenu au CMS qui selon moi, est le meilleur en terme de possibilités de croissance et de référencement: WordPress.
C’est tellement facile de lancer un site avec WordPress que réfléchir à une autre solution en devient une aberration.
Le CMS WordPress est conçu de base pour vous permettre de faire de jolie urls, de créer un plan de site automatiquement, de hiérarchiser vos contenus avec des catégories, des tags, etc. Vous pouvez y ajouter des outils supplémentaires comme des plugins de référencement, des plugins pour les réseaux sociaux, des plugins de e-commerce et tout un tas d’autres choses.
A partir du moment où on fait attention de ne pas installer un plugin trouver sur un site un peu suspect, WordPress est une solution stable pour débuter un site internet et son référencement.
Je ne vais donc pas aller plus loin sur le choix de fabrication de votre site. Ce sera peut-être le sujet d’un autre article. Concentrez-vous sur votre contenu et votre stratégie de vente. Ce sera plus rentable.
Vous voilà donc avec un site tout neuf, une stratégie de contenu et des objectifs d’actions pour vos visiteurs.
Maintenant, vous allez devoir vous installer au clavier et commencer à taper quelques articles pour voir si votre plan fonctionne.
On en vient donc tout naturellement à faire un petit pas en arrière…
4. Recherche de mots clés et intentions de recherche
Il est loin le temps où faire un article de 300 mots suffisait pour être premier sur le terme “lunettes de soleil”. Aujourd’hui, des milliers de sites e-commerce vendent des lunettes de soleil.
Par chance, très peu se mettent réellement au référencement et se contentent de la publicité payante. C’est la votre chance de prendre votre part du gâteau en 2 temps:
L’intention de recherche en référencement
Comme vous avez déjà défini votre stratégie générale de contenu, vous allez vouloir maintenant commencer des articles. Vos articles de référence et les sous-articles.
Aujourd’hui, Google a optimisé son algorithme de classement à un point qu’il devine presque parfaitement l’intention de son utilisateur lorsqu’il fait une recherche.
Il va par exemple faire une différence entre confiture de fraise et gateau à la confiture. Dans le premier cas, il devine une intention transactionnelle (achat d’un pot de confiture). Dans la seconde, il devine l’intention d’information (une recette de gâteau à la confiture).
Il y a 4 familles d’intention:
- L’intention transactionnelle (achat d’un produit)
- L’intention d’information (un guide, tuto, recette, etc…)
- L’intention de navigation (quand vous cherchez Facebook, vous voulez le site de Facebook, idem pour toutes les marques qui existent).
- L’intention commerciale (on cherche “la meilleure confiture de fraise” pour tomber sur un comparatif)
Quand vous allez faire vos premiers articles, vous devrez avoir ces 4 paramètres en tête. Parce que vous pourriez passer 4 h à rédiger un article sur “la recette d’un gâteau à la confiture” en pensant tomber 1er sur “confiture de fraise” et vous aurez tout faux.
Ce que Google affichera pour confiture de fraise, ce sera des fiches produits des enseignes qui vendent de la confiture.
Pour la petite anecdote, j’ai comme ça penser positionner un de mes sites sur le terme “gilet de costume”. J’ai fait un article qui dépassait les 5000 mots en passant par l’histoire du gilet, des grands hommes qui en portaient, sur la façon de le boutonner, comment le porter, etc…
Je n’ai jamais réussi à atteindre la seconde page des résultats de recherche. Il aura fallu que je me réveille et que je place ce contenu sur une de page produit pour que ça prenne tout son sens et que mon site atteigne la première page.
J’avais complément mis de côté l’intention de recherche et je faisais exactement le contraire de ce qu’il fallait. Par chance, on dit toujours que c’est le cordonnier le plus mal chaussé ;)
Attention donc à l’intention de recherche de votre visiteur. Veut-il acheter quelque chose ? Veut-il se rendre sur un site en particulier ? Veut-il une information sur quelque chose de particulier ? Veut-il un comparatif ? Si vous savez jouer avec les intentions de recherche, vous n’aurez pas besoin de rédiger 300 articles pour commencer à faire un trafic décent. Quelques articles donneront rapidement de l’élan à votre site pour son référencement naturel.
A noter: L’intention de recherche peut aussi jouer sur un adjectif ou un adverbe. Par exemple, si vous chercher “gateau à la fraise rapide”, Google ne vous affichera pas la recette d’un gâteau qui prend 2h. Il préfèrera vous proposer une recette en 15 minutes pour parents pressés. Il detecte ce genre de chose en analysant les rebonds (le fait d’aller sur une page et de revenir en arrière aussi vite). Ça permet au fur et à mesure des recherches d’utilisateurs et de croisement de données, de peaufiner les résultats affichés.
Vous n’aurez alors plus qu’à suivre la vague en trouvant les bons mots clés:
Apprendre le référencement naturel, c’est aussi savoir faire une recherche de mots clés
La recherche de mots clés consiste à trouver les meilleurs mots pour coller avec les intentions de recherche. Certains mots clés peuvent vous rapporter des milliers de visiteurs alors que d’autres, par exemple un simple synonyme, peuvent faire un bide complet.
C’est pour cette raison que la recherche de mots clés reste primordiale et complémentaire des intentions de recherche.
Pour trouver les bons mots clés pour votre thématique, vous allez utilisez le premier outil gratuit et le plus performant: Google lui-même
Quand vous faites une recherche sur Google, vous avez des résultats qui s’affichent. Mais pas que.
Vous avez aussi les “People Also Asked” ces questions mises en valeur au début des résultats. Ce sont des questions que Google relève le plus souvent dans ces recherche en relation avec ce que vous cherchez. Si vous savez répondre à ces questions dans vos articles, vous récupérerez très rapidement un peu de trafic puisque que Google n’affiche ces questions que si elles sont tapées régulièrement et ont un sens.

A savoir: Il est possible de ne voir que 2 ou 3 questions sur la page de résultat. Il suffit alors de cliquer sur une des questions pour en voir apparaitre d’autres en dessous. Le chargement se déclenche en ajax au clic sur un des éléments. J’en avais que 2 pour gâteau à la fraise mais en cliquant sur les 2 premières questions, j’ai pu en récupérer bien plus. Elles ne correspondent cependant pas forcément avec ma recherche. Google les cache pensant que ce n’est pas spécialement ce que je recherche. Mais en cliquant sur une question affichée, il en déduit que je n’ai peut-être pas taper les bons mots pour ma recherche, il m’aiguille donc.
Et si Google m’aiguille dans certains sens, il y a peut-être des choses à faire avec ces dérivés (comment faire un cœur avec une fraise peut être un sujet d’article pour décorer mon gâteau quand j’aurais trouvé la bonne recette).
Et pour ne pas être en reste, vous avez encore 2 aides de Google.
Quand vous commencez à taper sur le moteur de recherche, Google vous propose des suggestions.

Servez-vous en également pour peaufiner votre liste de termes.
Enfin, une fois les résultats affichés, vous trouverez en bas de page une liste de recherches associés:

Rien qu’avec l’aide de Google (qui sait mieux que n’importe qui ce que veut son utilisateur) et une bonne compréhension des intentions de recherche, vous êtes en mesure de faire à peu près tous les contenus qui vous rapporteront du trafic. Et des idées, vous allez en trouver des centaines.
Maintenant, si vous n’avez pas trop le courage de faire tout ça à la main, il existe pas mal de logiciel ou services en ligne qui vous donneront tout ça rapidement.
Des outils comme AnswerThePublic.com, Alsoasked.com, UberSuggest de Neil Patel, Semrush.com, Ahref.com, Majestic.com… il en existe bien d’autres mais ce sont les plus connus.
Forcément tous sont payants avec des versions plus ou moins gratuites. A vous de voir ce qui vous correspond le plus. Personnellement, je n’utilise plus aujourd’hui que Seobserver.com qui me donne entière satisfaction (l’outil regroupe plusieurs données de services cités plus haut, un bon outil tout en un) en plus de Google, Answerthepublic et Alsoasked.
Vos intentions de rechercher et mots clés en poche, il est maintenant temps de passer à la rédaction de vos contenus.
5. Comment faire un bon contenu pour le référencement d’un site
La rédaction en référencement n’est pas le plus compliqué en soi. Bien qu’aujourd’hui Google sache vous dire qu’un article a un style plutôt négatif que positif et pas mal d’autres choses, le principal à gérer ici, c’est la technique. Mais ce ne sont que des règles de bon sens. Les voici:
Hiérarchiser le contenu
Votre contenu possède forcément un titre, des paragraphes, des sous-titres, des images et d’autres trucs.
Pour les titres, il y a un code html à utiliser pour la hiérachie. Il ne s’agit pas de tout mettre en gras et en grosse taille.
Un titre principal se trouve dans une balise H1
<h1>Mon titre principal</h1>
Le sous-titre dans une h2
<h2>Mon sous titre</h2>
Pour les paragraphes, rien de méchant. Mettez juste les termes importants comme certains mots clés en gras ou italique
Pour les images, attention déjà à leur taille. Plus elles seront lourdes, plus elle ralentiront le chargement des vos pages. Ce qui peut nuire au référencement.
Autre point concernant les images, les balises alt (alternatives). Ces balises servent aux personnes non voyantes ou sur les navigateurs qui n’affichent pas les images (c’est le cas des crawlers des moteurs de recherche) et sont connues également comme de bonnes planques à mot clés.
<img src="monimage.jpg" alt="je glisse un mot clé ici" title="et un autre ici"/>
Pensez maintenant à mettre votre mot clé principal dans votre titre, dans votre paragraphe d’introduction, dans une image, et dans vos sous-titres. N’abusez pas c’est pas la peine. Optimisez simplement.
Faites des phrases courtes et aérez votre texte. Ça aussi Google peut le detecter. S’il voit qu’un texte de plus de 4000 mots fait restait les lecteurs à peine 10 secondes avant de retourner en arrière sur les résultats de recherche, il vous pénalisera.
Rédiger autant de mots qu’il le faut pour donner une réponse à votre lecteur. Google comprendra qu’expliquer comment faire ses lacets prend 500 mots maximum, des images et une vidéo. En revanche, il ne vous regardera même pas si vous pensez pouvoir apprendre le SEO à quelqu’un en moins de 1000 mots.
Conseil: prenez le temps d’apprendre le copywriting pour donner envie de lire vos contenus. Vous avez de la chance, c’est une autre de mes passions… déjouer les règles de Google et celles du cerveau humain, c’est palpitant !
Et voilà. Il y a peut-être encore d’autres choses à dire sur la création des contenus, mais l’essentiel est là.
On en arrive donc à la fin… ou presque. Le sujet du référencement naturel est tellement vaste qu’on en a fait des livres. Je n’ai pas l’intention de vous faire lire encore des milliers de mots, on va terminer par le netlinking… parce qu’il faut maintenant faire connaitre tout ce joli contenu et votre site.
6. Le Netlinking, indispensable pour le référencement naturel
Nous voilà donc dans la partie que beaucoup préfère, celle de la création de liens. Il y a deux moyens de faire monter un site dans les résultats de recherche avec les liens. Le maillage interne (les liens entre vos pages de sites) et le netlinking (les sites qui vous font des liens.
Maillage interne
Le maillage interne, on en a parlé un peu tout au début de cet article en parlant des contenus cornerstone. Vous avez des articles piliers de votre site web et d’autres sous-articles. Ces sous-articles vont vous permettre de faire des liens vers les articles de référence. L’avantage, c’est que vous avez le contrôle sur ces liens et vous choisissez les ancres.
Alors qu’est ce qu’une ancre ? C’est le terme que vous allez utiliser pour le lien pour le nommer.
<a href="monarticledereference.html">Mon ancre</a>
L’ancre permet au moteur de recherche de comprendre vers quoi vous faites un lien. Si par exemple mon article de référence est celui que vous lisez, mon expression clé est “apprendre le référencement”. Je vais donc pouvoir faire des liens sur mes autres articles en tentant d’intégrer ce mot clé quelque part.
En code html, ça va donner ça:
Quand on veut <a href="https://jeremy-allard.com/apprendre-le-referencement-naturel.html">apprendre le référencement</a>, il faut savoir repérer les fichiers cachés d'un site comme le robots.txt.
J’introduis comme ça dans mon sous-article un lien vers cette page facilement avec pour ancre “apprendre le référencement”
Et c’est ce que vous allez devoir faire sur un maximum d’articles de votre site pour booster vos articles de référence, ceux qui sont censés recevoir la majorité du trafic. En faisant ces liens, vous guidez Google vers un contenu important. Il finira par associer l’expression de votre ancre à votre page de référence, ce qui donnera de la valeur dans les résultats de recherche.
Prenez donc soin de votre maillage interne. Ne faites pas des liens à tout-va! Faites-les intelligemment.
Une fois que vous aurez optimisé tout ça, il vous faudra un peu d’aide extérieure…
Campagne de netlinking
Le netlinking, c’est les liens sur d’autres sites qui pointent vers votre site. Idéalement, ils pointent vers vos contenus de référence.
Si vos contenus de référence sont réellement bien foutu, ça se fera naturellement. Des personnes trouvant votre article génial vous feront peut-être des liens depuis leur site, dans un de leur article.
A ce moment-là, ils utiliseront l’ancre qu’il veulent. Ils pourront utiliser votre mot clé comme ils pourront mettre “cet article”. Ce n’est pas spécialement ciblé pour donner des repères à Google, mais c’est fait naturellement et ça compte énormément dans votre référencement.
Il ne faut d’ailleurs pas toujours abuser sur les ancres “optimisées” parce que ça déclencherait une alerte pour les moteurs de recherche qui, grossièrement, penseront que vous les prenez pour des lapins de 6 semaines. “Cliquez ici”, “Ce site”, “ici”, “cet article” sont des ancres qui feront l’affaire. Un lien est un lien. C’est toujours bon d’en recevoir. Votre contenu fera sa part du boulot pour expliquer à Google sur quelles expressions clés vous positionner.
Idem pour le site qui vous fait un lien. Google comprend les textes autour d’un lien. L’ancre n’est donc pas toujours votre meilleur atout. Le contenu voisin du lien (les phrases avant et après) joue aussi son rôle.
Alors pour trouver des liens, il y a pas mal de méthodes:
- Faire des contenus tellement bien qu’on vous fait des liens naturellement
- Commenter des articles de blogs en laissant votre lien dans le formulaire de commentaire quand c’est possible.
- Inscrire votre lien dans des annuaires web (il en existe pas mal)
- Acheter des liens sur d’autres sites (pratique courante aujourd’hui mais parfois pénalisée par Google qui n’apprécie pas toujours ce genre de pratique)
- Publier un article sur un blog partenaire. Certains webmaster seront content que vous leur proposiez un super contenu alors qu’ils n’ont pas de temps pour rédiger. Pour eux c’est du pain béni et pour vous, c’est un lien gagné à la sueur du clavier.
- Interviewer des personnes qui bossent dans la même thématique que vous et qui ont un site web. Elles s’empresseront de faire un lien vers leur interview sur votre site.
- Nouez des partenariats avec des sites complémentaires au vôtre.
- Envoyez des témoignages sur des produits, des logiciels ou des services en ligne. Pour vous remercier, on vous fera souvent un lien vers votre site.
- etc.
Vous trouverez des articles sur ce site qui détaillent les techniques citées. Pensez juste à lister les pages qui devraient recevoir le plus de backlinks (vos articles cornerstone particulièrement). Un lien vers la page d’accueil n’est pas mauvais en soi, mais c’est rarement la page avec le plus de contenu. Faites attention à ce que vous faites.
A noter: vous découvrirez dans votre apprentissage qu’on peut décider de donner de la valeur ou pas à un lien. Quand Google suit un lien d’un site vers un autre, le webmaster qui créé le lien peut donner une directive à Google en lui disant de ne pas partager l’autorité de son site avec celui pour lequel il fait un lien. On appelle ça le Nofollow et ça se met tout simplement dans le code du lien
<a href="urldelapage" rel="nofollow">ancre</a>
Dans ce genre de cas, c’est pas très cool de la part du type qui vous fait un lien. Mais c’est comme les ancres, il faut diversifier. Alors des nofollow’s de temps à autre, c’est pas bien grave. A savoir que certains sites font ça pour éviter le spam. C’est plutôt légitime.
Voilà, vous avez les base du référencement et une bonne stratégie pour démarrer sur les chapeaux de roues. Il n’y a plus qu’à vous mettre au boulot et d’attendre les résultats d’ici quelques semaines. Les robots de moteurs de recherche ne vont pas passer chez vous immédiatement pour indexer vos pages, il vous faudra un peu de patience ou connaitre quelques astuces pour indexer vos articles rapidement. Mais ce n’est pas l’objet de cet article.
J’en parle en revanche souvent dans la newsletter. Le formulaire est ci-dessous si ça vous intéresse.