Appuyez sur quelques leviers émotionnels pour vendre et votre chiffre d’affaire se multipliera de lui-même. Cet homme ne pensait pas faire en 3 heures, le chiffre d’affaire de presque 1 mois.
C’était samedi dernier. Nous étions, avec ma moitié, partis faire des découvertes à droit et à gauche. Et comme il nous fallait quelques plantes, nous nous somme retrouvé dans un grand magasin de jardinerie.
Après avoir traverser quelques rayons, j’aperçois au loin, au centre du magasin, cet homme avec 4 chiots autour de lui, en train de dormir dans la paille de leur cage (pour éviter qu’ils ne vadrouillent partout dans le magasin).
Je n’ai pas pu m’empêcher de m’approcher pour regarder les prix, les races et surtout voir ces petits en attente d’une famille qui en prendra soin.
L’idée n’a fait qu’un tour lorsque j’ai vu que c’était des « pure race » et très chers.
J’ai alors entamé la conversation pour savoir si ça marchait bien. Malheureusement aujourd’hui, les gens font un peu plus attention à leur argent et les affaires étaient un peu plus difficiles pour cet homme qui avait à heberger, nourrir et transporter tous ses petits pour leur trouver une famille quelque part.
Alors quand il m’a appelé quelques jours plus tard, j’ai tout de suite ressenti ce petit quelque chose qui fait qu’on a à l’autre bout du fil quelqu’un de satisfait.
Voici pourquoi.
Hmmm, qui d’autres veut savoir comment cet homme a vendu 2 chiots en une après-midi alors que c’est ce qu’il fait généralement en 1 mois ?
Je parlais de levier emotionnel quand j’ai commencé cet article. Et quoi de mieux pour susciter l’émotion qu’un animal entre 4 grilles de métal ?
Moi: « Ils doivent partir comme des petits pains ces petits ! »
Lui: « Si on veut ! Les gens passent les regarder mais comme ce sont des pure race, ils ne prennent pas aussi facilement. Et même si j’adore ces bêtes, je ne vais pas les lâcher pour rien, j’ai une famille à nourrir. »
Moi: « Pourtant, il suffirait d’un truc tout simple et je suis certain que vous allez en vendre quelques uns rapidement ! »
Lui: « Vous rigolez ? J’ai fais de la pub dans les magasines locaux, je brosse les chiens 2 fois par semaine et je change leur paille tous les jours pour qu’ils soient les plus beaux possible…j’y ai rien gagné. »
Moi: « J’ai vu pas mal de gamin venir les voir…Je suis certain que je vous en fais partir 3 ou 4 avant 19h ! »
Lui: « Alors là je veux bien prendre le pari ! »
Moi: « Moi aussi, et vous allez même économiser dans la nourriture, la paille et tout ce qui va avec ! »
Lui: « Ça m’intrigue ! Comment voulez-vous faire ? »
Moi: « C’est bien simple. Focalisez-vous sur les couples avec enfants. Je suppose que vous savez reconnaitre quelqu’un qui a les moyens ? »
Lui : « Oui, on voit tout de suite les gens qui peuvent se permettre la dépense. Ça fait 13 ans que je fais ça ! »
Moi: « Eh bien, si vous repérez un couple qui vous semble correct et dont le gamin a craqué sur un des chiots, offrez-leur de l’embarquer de suite pour 3 jours. Le temps pour eux d’y réflechir. Comme vous l’avez dit, ils sont cher et ce n’est pas une dépense que l’ont fait sur un coup de tête. Si les gens acceptent, vous demandez une carte d’identité en gage ou autre et vous leur faites signer un papier écrit. S’ils repartent avec un chiot, vous pouvez être certain qu’il ne voudront pas blesser leur enfant dans 3 jours lorsqu’il faudra le ramener. »
Lui: « Je donne mes chiots en nourrice en fait ? »
Moi: « Exactement, vous pourrez ainsi économiser en temps de travail pour vous. Vous leur donnez des croquettes et un peu de paille. C’est du travail que vous n’aurez pas à faire. »
Lui: « Ça me semble interessant ! Mais s’ils ne ramènent pas le chien ou qu’ils le blèssent ? Ou pire ! »
Moi: « Vous savez repérer les bons clients. Alors s’il arrive quoi que ce soit au chiot, vous pouvez être certain que les gens ne resteront pas indifférent. C’est un risque à courrir, mais si vous ne le prenez pas, vous resterez encore un moment avec vos chiots. Pour ce qui est de le ramener, en gardant avec vous un de leurs papiers précieux, vous vous assurez qu’ils vont revenir. »
Lui: « C’est vrai que c’est un gain de temps si je ne les ai pas dans les jambes. Cette tripotée à entretenir, c’est du boulot. Pourquoi ne pas tester après tout. 3 jours, ce n’est pas si long et comme vous le dîtes, oui, le gamin ne voudra pas laisser le chien partir et les parents le prendront. »
Moi: « Exactement ! Tenez, je vous laisse ma carte. Faites le test sérieusement et appelez-moi si vous avez 5 minutes dans la semaine. Je suis un grand curieux et j’aimerais connaitre les résultats. »
Le temps de finir le tour du magasin, lorsque je suis repassé à côté du stand de cet homme, il était en train de discuter avec la famille idéale pour un petit labrador. Je l’ai entendu dire à ses prospects qu’ils pouvaient l’emmener sans rien payer pendant 3 jours, pour voir si le chien leur conviendrait.
Le vendredi qui a suivi, le téléphone a sonné:
Moi: « Allo ? »
Lui: « Bonjour, vous m’avez donner conseil pour les chiots la semaine dernière ! »
Moi: « Oui, je me souviens ! Alors ? »
Lui: « Votre idée est géniale. 5 de mes chiots sont partis après votre passage. Les gens que vous avez vu ont prit et gardé le labrador. En tout, sur les 5, j’en ai vendu 2…C’est ce que je fais sur un bon mois d’habitude. »
Moi: « Les émotions, je vous l’avez dis. Des parents ne vont pas vouloir rendre triste leur enfant. Ils s’en sentiront trop coupables. Bravo ! »
Lui: « C’est à vous qu’il fait dire bravo, sans vous, je serais encore reparti bredouille après une après-midi à perdre mon temps. Alors franchement merci ! Le jour ou vous cherchez un chiot, faites-moi signe, je vous dois bien ça ! »
Moi: « Oh, on est très bien avec la notre et vous ne me roulerez pas (rire). Est-ce que vous avez demandé aux gens qui ont rapporté les chiots pourquoi ils ne le prenaient pas ? »
Lui: « Pas besoin, ils ont tous les deux mit en avant le prix. Trop cher. Mais c’est pas grave ! »
Moi: « Ecoutez, la prochaine fois que vous avez ce type de personne devant vous, ils viennent sans les enfants ? »
Lui: « Oui »
Moi: « Dites-leur: Ecoutez, je vous fais une proposition que je ne peux faire à tout le monde. Si votre enfant voulait ce chiot, repartez avec et faites lui une surprise. Ça me fait plaisir aussi. Pour le réglement, versez-moi le tiers du prix aujourd’hui et vous payerez le reste en deux fois plus tard, quand vous le pourrez dans un délai de 6 mois. »
Lui: « 6 mois ? C’est pas un peu exagéré ? Ils vont tenter de me rouler ! »
Moi: « Vous les vendez en 6 mois ou vous ne les vendez pas du tout ! Etaler le paiement sur 6 mois, c’est montrer que vous n’êtes pas qu’un marchand d’animaux, mais aussi un être humain soucieu de ses clients et de ses bêtes. Je suis quasiment certain que vous auriez pu faire repartir les 2 chiots que vous avez récupéré. »
Lui: « Oui, en disant ça, c’est certain qu’ils seraient repartis avec le chiot ! C’est déjà une bouche en mois à entretenir vous me direz. »
Moi: « Exactement, vous avez déjà fait votre chiffre d’affaire mensuel, permettez-vous quelques écarts dans les réglements, vous serez bientôt connu dans les alentours. »
Lui: « Oui, je vais essayé ça. Ma femme n’en revenait pas. Je vais continuer et je vous recontacterais ! Merci en tout cas. »
Moi: « De rien. Au revoir. »
C’était un cas facile pour jouer sur les émotions. Et si cet homme utilise l’astuce du paiement étalé sur 6 mois, il frôlera sûrement les 100% de conversion en procédant ainsi.
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